2. L'AMANDIER

L'amandier, fort répandu en Israël et en Syrie, est bel arbre qui peut atteindre jusqu'à six mètres de hauteur. Il est le premier arbre que l'on voit fleurir. Ses fleurs apparaissent avant les feuilles, avant le mois de janvier déjà.

Théophraste, un philosophe grec du troisième siècle avant l'ère chrétienne, écrivait déjà : « l'amandier, le seul arbre connu qui fleuri avant de pousser les feuilles ». De légèrement roses qu'elles sont au moment de l'éclosion, les fleurs blanchissent en s'épanouissant, de sorte que au mois de février, l'arbre, sans feuilles, paraît tout blanc. D'où l'image par laquelle le prédicateur représente les cheveux du vieillard : «  Souviens-toi de ton créateur dans les jour de ta jeunesse avant que . l'amandier fleurisse  » (Ecclésiaste 12 : 1, 5 ).

Cette floraison précoce lui a valu son dans la langue hébraïque  : l'arbre qui se réveille de bonne heure, l'arbre qui veille .

Fleurissant avant tous les autres, paraît s'éveiller, tandis que les autres arbres dorment encore leur sommeil d'hiver. C'est ce Jérémie a vu dans sa première vision : un bâton d'amandier . «  Tu as bien vu, dit l'Eternel, car je veille sur ma parole pour l'exécuter . »

Suprême encouragement pour le jeune prophète qui ainsi rassuré pour le début de sa carrière, que la parole de Dieu s'accomplira toujours soit en grâce, soit en jugement ! (Jérémie 1 : 11, 12).

L'amandier est considéré comme l'un des fruits les plus estimés de la terre de Canaan. Cette appréciation ressort déjà des paroles du patriarche invitant ses fils à porter à Joseph les meilleurs produits du pays : «  un peut de baume et un peut de miel. de la myrrhe . des amandes » (Genèse 43 : 11).

Au jour des murmures du peuple d'Israël cotre Moïse et Aaron, l'Eternel ordonna que douze verges fussent placées devant lui dans la tente d'assignation. On vit, le lendemain que la verge d'Aaron avait « bourgeonné., produit de fleurs et mûrit des amandes » (Nombres 17 : 8).

Type saisissant de la résurrection du Fils de Dieu, divin Aaron !

Le miracle ne s'est pas produit le jour même, mais le lendemain seulement. Il y a donc eu l'espace d'une nuit, une nuit rappelle au croyant les ténèbres de l'abandon et l'obscurité du tombeau que le Seigneur Jésus a dû traverser. Il est ensuite ressuscité, tel que cet autre sacrificateur qui s'est levé «  Selon la puissance d'une vie impérissable » (Hébreux 7 : 16).

Cette glorieuse réalité ne se trouve-t-elle pas préfigurée dans un détail de la description du tabernacle : « il y aura sur une branche », est-il écrit, « trois calices en forme de fleurs d'amandier » ou en forme d'amandier ?

(Exode 25 : 33). La lumière du chandelier n'est-elle pas cette merveilleuse lumière qui, par-delà la mort, brille dans le monde, éclairant les âmes et les amenant hors des ténèbres ? N'est-elle pas Jésus lui-même, l'Agneau, la gloire de Dieu, à toujours, illuminera la sainte Cité, le nouvelle Jérusalem ?

Papa Moïse Atenda


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